Un atelier d'art sacré où contemplation et action s'unissent au service de l'Indicible...
dimanche 24 décembre 2017
Saint Séraphim de Sarov
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Saint Séraphim de Sarov Ecrit sur une planche de noyer... |
"Saint Séraphim de Sarov est
un des saints russes les plus connus et les plus populaires, non seulement
parmi les orthodoxes, mais aussi parmi beaucoup de chrétiens d’autres
confessions. Il naît en 1759 et entre au monastère de Sarov à l’âge de vingt
ans, où il reste jusqu’à sa naissance au ciel en 1833. Pendant quarante-six ans
il vit d’abord comme moine en communauté, puis, de 1794 à 1810, comme ermite,
et en dernier lieu, comme reclus dans le monastère de Sarov.
Les derniers huit ans de sa
vie terrestre, il émerge de la solitude pour servir aux nombreux fidèles qui
accourent vers lui en tant que starets, père spirituel. Chacun de ceux qui le
visite dans sa petite cellule - moine, moniale, prêtre, laïc, homme, femme,
riche, pauvre, empereur... - vient pour être conforté dans les épreuves, pour
entendre la parole de vie, pour recevoir le conseil nécessaire afin d'avancer
sur le chemin vers Dieu. Le saint starets quitte cet vie le 2 janvier 1833,
lorsqu’il prie dans sa cellule, devant l'icône de la Mère de Dieu de Tendresse.
Il
a été canonisé le 19 juillet 1903."
Source : Pages orthodoxes
lundi 11 décembre 2017
Calendriers, fin.
Que ce temps d'Avent vous doit doux !
jeudi 7 décembre 2017
Les icônes de Mireille
Depuis samedi 2 et jusqu'au
vendredi 15 décembre, la maison du pays de Limogne, dans les locaux de l'office
de tourisme, accueille Mireille Félix, artiste et écrivaine, Franc-comtoise
d'origine. Née en 1956, elle dessine et écrit depuis l'enfance. Elle a vécu
pendant cinq ans à la frontière suisse, avant de partir en Vendée où son mari
et elle ont restauré un ancien moulin à eau. Amis de la vie, ils quittent en
1991 la Vendée et trouvent dans le Lot, la nature accueillante et sauvage
qu'ils cherchaient. L'artiste prend le temps d'écrire, publie plusieurs
ouvrages et découvre très librement l'art sacré et l'écriture des icônes.
Elle œuvre à présent sous le
nom d'Atelier Marthe et Marie, et invite à découvrir ses icônes où, par-delà
les traditions, se marient très librement iconographie et enluminure dans
l'esprit des artistes médiévaux : tenter d'écrire l'indicible avec simplicité.
Fidèle à cette vocation, l'Atelier Marthe et Marie propose également des icônes
réalisées sur commande, dans une prière dédiée à leur destinataire.
La Dépêche du Midi
lundi 4 décembre 2017
Icônes en visite...
Les icônes sont "de sortie" pour quelques jours,
et invitent les passants à une halte contemplative, curieuse ou déroutante, c'est selon.
Elles ont pris doucement possession des lieux...
Restaient au moment de ces photos quelques détails à affiner...
vendredi 24 novembre 2017
Inspiré de Jérémie ch.38
lundi 6 novembre 2017
Rencontre... une exposition en décembre
lundi 16 octobre 2017
Marie Reine...
Marie Reine, Protectrice de la Vie...
"Marie, notre humble soeur, notre Mère et notre reine, miroir net et sacré de l'infinie beauté... "
homélie de Paul VI
dimanche 16 juillet 2017
Futur iconographe ?
Iconographe en herbe...
Il va falloir apprendre la patience,
mais ce pitou a une très bonne perception de l'icône et un vrai don pour le dessin...
mercredi 5 juillet 2017
lundi 5 juin 2017
Saint Joseph, suite...
jeudi 1 juin 2017
La Cène
vendredi 26 mai 2017
Saint Joseph...
samedi 20 mai 2017
Noli me tangere... (Ne me touche pas)
Jésus lui dit : Mariam !
Celle-ci, s'étant retournée, lui dit en hébreu : Rabbouni !
Jésus lui dit : Ne me touche pas, μή μου άπτου,
car je ne suis pas encore monté vers le Père…
Jean 20 16-17
Tempera et or sur tilleul
mardi 9 mai 2017
La Sulamite...

Elle danse. Qu'elle ne fasse que danser, qu'elle se donne à l'amour sans pensée, ni derrière, ni devant. L'eau ruisselle sur tout son corps.
Qu'elle est belle la Sulamite qui danse au désert. Le rocher lui-même s'émeut et accueille l'eau en perles.
Plus tard, bien plus tard, à la trace de ses pas naîtra des lys. Bien plus tard, quand le rocher attendri se sera ouvert à la vie.
Danse, Sulamite, danse la danse de ton Dieu. Sur la trace de ses pas, la terre fleurira, le rocher portera fruit. Danse Sulamite, tu danses le Feu du Seigneur, en toi, il y a Ses Larmes.
Danse sans te soucier de l'avant ou de l'après, danse pour Lui seul, ne t'inquiète pas du lieu de ta danse, ni de la trace de tes pas, danse..."
M. Felix, "les nuits de feu"
mardi 21 mars 2017
L'Annonciation... méditation
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L'Annonce, église de Saint Cirq Lapopie |
L’image est simple, presque nue…
Deux visages, quelques traces d’or en lignes fines que l’œil ne peut pas saisir, et cette déferlante d’or blanc et rosé qui épouse Marie…
Les nimbes sont seuls à être présents, définitivement.
Une image simple, vraiment, comme est simple la salutation de l’ange : « réjouis-toi ». Tout est dit. Le reste n’est que surcroît. « Καιρε… »
Il est penché vers elle qui ne l’a pas vu, mais qui entends. « Καιρε… »
Le bel archange est toute attention, toute présence. Rien ne le distrait de cette jeune femme qu’il doit rejoindre. Il n’est qu’un mouvement de lumière, l’or que la tempéra a voilé le dit bien. Toute l’icône est ainsi écrite sur de l’or, cette inaltérable lumière que Dieu a offerte à la terre et que l’homme si souvent dévoie.
« Καιρε… » et c’est la vie qui s’invite avec la joie.
Il appelle ainsi tous ceux qui poseront leur regard sur cette image : Réjouis-toi, bien-aimé, bien aimée, si tu m’entends réjouis-toi, le temps de l’annonce est venu, en ton cœur le mystère est en germe. Réjouis-toi !
Marie a entendu, elle est arrêtée, d’un coup. Elle allait, la toute vive, et là elle est suspendue, elle écoute intensément. C’est cet instant très particulier que l’iconographe a saisi.
Toute ouïe, le regard posé sur l’ailleurs, elle s’étonne : d’où vient cette voix qui dit la joie ? Cette salutation est interpellation et promesse… Καΐρε κεχαριτωμένη, réjouis-toi, toi qui est de tout temps et pour tous les temps immergée dans la grâce… Marie tout pure.
Instant de grâce fugitif qui est au cœur de toute vie : nous sommes tous nés pour la joie, pour l’accueillir, et la mettre au monde. Tous. Sans exception.
Mais, me direz-vous, nous ne sommes pas l’Immaculée. Non, bien sûr. Mais en cet instant suspendu où l’ange s’approche de notre âme, toute la grâce nous est offerte. Ecoute ! Ecoute ! Tout est là maintenant, pour toi !
« …C'est un instant, un reflet sur la peau du verre, insaisissable, tu es dans la rue et tu aimes, et puis c'est fini, plus rien, ça t'a échappé, ce regard autre, comme un sanglot, et n'en demeure maintenant que le souvenir. Tu n'oublieras pas. Quelques secondes dévoilées ont suffi.
Cet instant a existé. Il est quelque part au bord de ta vie. Un pause entre deux mouvements un jour où tu étais heureux, - c'est plus facile quand on s'est levé joyeux d'on ne sait quoi, on est plus libre de soi-même, on respire -, et en un clin d'œil, dans ce petit espace de la respiration où le souffle se retourne au dedans de nous, cela s'est passé.
[…]
Entre les deux temps du souffle, une virgule, au creux de l'infime espace, l'amour.
Cet instant a existé, il existe à chaque minuscule retournement, de toi à l'autre, de l'autre à toi, mouvement léger habité par les anges, battement d'aile, battement du coeur, au creux de toi. L'amour existe. Il attend les virgules où tu reprends souffle…. » Le pont, M.F.
La grâce passe ainsi dans notre vie, mais c’est notre oui entier manifesté dans notre arrêt et cette imperceptible attention qui ouvre à l’Esprit la voie de notre cœur. « Comment cela va-t-il se faire ? L’Esprit t’a couvert de son ombre… »
Tout est en route vers son accomplissement…
Déjà, au profond de nos cœurs, la Vie germe et grandit…
…Promesse du Vivant.
jeudi 23 février 2017
dimanche 5 février 2017
Tabernacles...
Les oratoires domestiques...
vendredi 13 janvier 2017
L'Annonciation...
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